le blog aux 1000 plumes.

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patient 0... C'est l'histoire d'un homme qui a disparu on ne sait ou et comment et qui réapparait on ne sait pourquoi? de proposez un thème

                                                                                                                                          médaille.gif
Cette lumière trop forte m'empêche d'ouvrir les yeux, j'essaie ça pique.

Je bouge, la douleur semble me transpercer partout dans le corps .

J'ai chaud..Le soleil ...Tout est flou...

Difficilement , je parviens  a tourner la tête . "Tant que cette chaleur ne me brûle plus le visage ,me dis-je" La bouche pâteuse ...

" J'ai si soif...mais où suis-je ? "

Essayant de rassembler mes idées mais rien..

Pas moyen de me souvenir de quoi que ce soit.

Je suis là,couché au milieu de nulle-part ...épuisé(Il s'évanouit)

Une sensation désagréable me tire du coma providentiel dans lequel je me trouvais ,et qui m'évitait de souffrir, j'ouvre encore les yeux ...un chien me lèche le visage..et me bave dessus!

"oh mais qu'est ce que ....mais dégages tu pue!!"

"dégages sale clébard "!! j'agite le bras pour faire fuir cet intrus collant ,qui couine sous le coup  de la  surprise ,comme s'il avait été battu.

Il se recule ,l'air totalement ahuri par mon geste ,mais ne s'enfuit pas..

Executant un demi-tour mal assuré , il se couche quelques mètres plus loin.....le regard fixé vers moi.

Sans me lâcher des yeux , il pose la tete sur ses pattes en soupirant.

Je me rends compte qu'il fait nuit...mais combien de temps suis-je resté endormi?

Il faut que je bouge...

Avec beaucoup de difficulté  et un temps infiniment long et douloureux , me voilà enfin assis...

Dans l'obscurité où seule la Lune fait office d'éclairage, impossible de distinguer la moindre forme..

Un point lumineux attire mon attention..minuscule...lointain...

Observant les éléments pour essayer de définir l'endroit où je me trouve .

Je ne vois rien aux alentours, n'entends rien.. Seul le vent caresse mon visage...et surtout je ne comprends absolument pas ce qui m'arrive...

Dans mes mains ça glissent ,c'est froid mais c'est doux..du sable?

"Il faut que je me lève,  voila ce que je dois faire ,marcher...."(il se lève,le chien aussi)

Après quelques pas hésitants ,mes jambes me soutiennent enfin ..

Mes pieds s'enfoncent dans le sable a mesure que j'essaie d'avancer...

Progressant dans la nuit, hagard ,la tête vide , avec pour seuls souvenirs,le temps qui vient de s'écouler...

.............................Seulement le vent le sable et le chien  ,qui me suis toujours...............

Je marchais de plus en plus lentement, comme dévitalisé par un épuisement dont je n'arrivais pas à situer l'origine.Pourtant, je n'étais pas malade et n'avais pas de blessure apparente.La marche forcée durait des minutes -ou peut être des heures- qui me paraissaient interminables.

A force de l'avoir à mes trousses, je me disais, pour me rassurer, que le chien faisait le berger, ou mieux encore, le sauveteur comme ces Saint Bernard dont la trace subsiste dans les vieux supports d'écriture utilisés dans les temps lointains. Il me forçait en quelque sorte, en allant jusqu'à me mordiller les mollets, à suivre la direction qu'il voulait que je prisse. Dans la situation où je me trouvais, il n'y avait pas d'autre choix que de lui obéir.
Le soleil tapait fort et la chaleur était suffocante.Pour être tombé à plusieurs reprises, je remarquai que le sol, invariablement sans relief, était composé d'un sable, ou plutôt d'une poudre, sans couleur définie si ce n'était approximativement un étrange mélange d'ocre, de gris et de blanc.
A une centaine de mètres de moi - ou de nous- je vis, étonné, un grand cercle bien dessiné sur le sol poudreux. J'y fus attiré tel un prédateur par une proie.Un fois arrivé(s) à proximité, le chien me poussa par surprise à l'intérieur du cercle. Nous dévalâmes une pente, tous les deux allongés sur une sorte de toboggan et aboutîmes au bout d'un court voyage dans un noir absolu dans un endroit sans contours visibles du fait apparemment du faible éclairage qui y régnait.

J'atterris au bout de plusieurs centaines de mètres (ou peut-être de kilomètres) d'une glissade qui me paraissait contrôlée de quelque part, dans un espace immense d'un blanc laiteux aux limites indéfinies.
- On dirait l'entrée du paradis telle qu'elle est représentée par les humains naturels des âges de feu, dis-je à moi-même pour me rassurer.
- Et le Saint-Bernard ? Où est le Saint- Bernard ?
Je le vis au loin. Il était étalé par terre. Il s'enroula bizarrement autour de lui même si bien qu'au bout de quelque dizaines de secondes, il se transforma en une grande forme presque ronde. On dirait un sofa et je pourrais m'asseoir dessus ! Mais il m'en laissa pas la possibilité car il disparut au loin à la vitesse d'un ballon géant de football (un jeu inventé il y a très longtemps par les humains naturels).
Je restai de longues minutes toujours assis, immobiles, les yeux perdus dans les contours indéfinis du lieu dans lequel je commençais à me croire enfermé. Soudain, je vis au loin un triangle de couleur bleue sortir de nulle part. Je me dis dans un rêve d'espoir fou:
- Serait-ce la porte du paradis ?

À moins que ce ne fut "l'œil créateur" je ne voyais pas vraiment à quoi pouvait correspondre la figure géométrique qui peu à peu semblait s'avancer lentement vers moi tout en prenant plus d'importance... jusqu'à m'engloutir... peut-être à jamais?

 

 

 

 

 

 

 

 



16/11/2015
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