le blog aux 1000 plumes.

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ROMANTIQUE


si c'était possible..

Aubree est une jolie New-Yorkaise de 18ans, dynamique et indépendante.

Encore a l'école elle travaille très dur pour tenter de décrocher son diplôme de photographe  ,..Paris...Londres....Tokyo...

Désireuse  de voyage et d'évasion , elle rêve du jour ou les plus grands  modèles poseront devant son objectif .

Vivant depuis peu  dans un appartement du coté de Lower East Side. Elle aime l'ambiance conviviale et fermée de ces ruelles étroites, il s'y passe toujours un tas de choses, c'est un quartier modeste mais plein de vie.

Quand son emploi du temps le lui permet ,elle aime s'avancer sur son balcon, et observer les gens qui passent.

Ces anonymes deviennent pour elle ,l'espace d'un instant les sujets incontournables de son inspiration.

Le clic de son Nikon immortalisant ce couple amoureux marchant main dans la main ,ou encore la fleuriste arrangeant avec délicatesse ses bouquets..Elle n'aime pas simplement photographier les expressions d'un visage  ou la beauté éphémère d'un instant  ,elle est née pour ça, elle le sent , elle le sait.

                                                                           ....

juste au coin de sa rue se trouve un café branché ou beaucoup de jeunes aiment se retrouver.

Aubree et Samantha sa meilleur amie , s'y donnent  régulièrement rendez-vous, pour discuter , autour d'un bon thé bien chaud.

Bien qu'elle n'en parle pas, Aubree garde beaucoup ses sentiments pour elle , par pudeur sans doute, ou par manque de confiance en soi , elle voudrait juste ressembler un peu plus a son amie .

Sam c'est la perfection même: Grande, belle , fonceuse ,jamais peur de rien ni de personne,  toujours entourée d'amis, et courtisée par de nombreux garçons .

Bien que dans le fond ce ne soit pas vraiment sa nature , et elle le sait.

Aubree se contenterai bien, pour l'heure d'attirer l'attention du serveur , discret et poli , qui fait battre son coeur depuis la première fois que leurs regards se sont croisés.

                                                                          ...

Il pleuvait des trombes d'eau , quand elle est entrée dans le café pour s'abriter, surprise par la rapidité de l'averse.

Eric était de service ce jour là.

Il a été si gentil avec elle , si attentionné, lui apportant , avec un sourire plein de chaleur ,  un thé chaud et une serviette c 'était pas grand chose ...et pourtant ...il n'en fallait pas moins a cette incurable romantique.

Elle trouvera bien un moyen de le remercier...sauf que depuis ...plus moyen de lui parler.

                                                                        ...

Sam a le chic pour monopoliser les conversations  , ce qui a le don d'agacer Aubree .

Mais elle aime tellement son amie , que jamais elle n'aurait l'impolitesse de le lui faire remarquer.

Ce qui malheureusement n'est pas propice a forcer le destin  ...

....................................................surtout quand celui qui lui plait tant ne la regarde même pas ..................

 

Derrière son apparente réserve, Aubree, jeune femme au charme discret mais certain, avait une capacité d'écoute et d'observation peu commune. Sans doute était-ce pour cela qu'elle avait choisi le métier de photographe. A son âge, elle en avait déjà conscience et pas encore la certitude. Pourtant, même en plein sommeil, elle arrivait à vivre ses rêves et ses cauchemars les plus terrifiants de loin, en observatrice. 

Sam s'était accaparé d'Eric le serveur avec ses histoires sans fin, ses éclats de rire et, surtout, sa beauté de blonde nordique. Bientôt, Aubree et Sam quitteraient comme à leur habitude le café sans que la première nommée pût attirer pour une fois l'attention du jeune homme. Elle en fut malheureuse au point d'éprouver des sortes de déchirures au ventre. Elle savait que c'était encore son coeur qui avait mal.
Un événement aussi inattendu qu'inespéré vint lui offrir l'occasion de réaliser son rêve. Soudain, un bruit sourd, caractéristique de la chute d'un corps sur un parquet, se fit entendre dans la salle. Alors que toute l'assistance était pétrifiée de surprise, Aubree, une fraction de seconde après avoir identifié l'incident, se précipita en direction du client tombé de tout son long en voulant se lever de table pour diriger vers la sortie du café. Tout en courant, elle lança à Eric:
- Vite, la boite à pharmacie !
Puis à Sam:
- Appelles vite les urgences !
Arrivée devant le client allongé sur le dos et immobile, elle constata d'abord l'absence de blessure visible puis lui toucha son pouls. "Son coeur bât" se dit-elle dans un souffle de soulagement.
De retour avec la boite à pharmacie à la main, Eric découvrait plus qu'il ne regardait Aubree donnant les premiers soins au client qui, à présent, commençait à remuer ses membres. Il était profondément remué par le sang-froid, le caractère volontaire et le charme de cette femme, cette personne qu'il trouvait désormais vraiment à part.

 Quelques minutes à peine suffirent pour transformer la rue Bossuet, d'habitude calme et moyennement fréquentée, où se situait le café branché, en plein milieu du quartier historique de la ville, en une sorte de marché de plein air - un souk- encombré d'une foule de badauds immobiles et curieux de connaître le moindre détails de ce qui venait de se produire. Deux voitures de police et une ambulance du SAMU achevèrent de boucher toutes les issues à la rue Bossuet ainsi que vers les ruelles adjacentes.
Secouées par ce qui venait de se produire, Aubree et Sam quittèrent rapidement les lieux et laissèrent Eric répondre aux questions inévitables des policiers.Elles restèrent bien une dizaine de jours sans y revenir comme si elles répugnaient à revoir la scène du drame. Cependant, un jeudi particulièrement ensoleillée leur donna l'envie de se balader et, inconsciemment, comme mues par un automatisme, elles se retrouvèrent rue Bossuet, devant le café branché d'Eric. Et lui, entraîné qu'il était à suivre avec attention ses clients et, surtout, clientes, les repéra de loin et vint presque en courant à leur rencontre le visage illuminé de bonheur. Les deux jeunes femmes furent émues que tant de joie sincère fût provoquée par leur présence. Elle hâtèrent également le pas dans sa direction et lui firent spontanément la bise chacune dans une joue, Sam, la première, suivie par Aubree. Il les prit par la main, y déposa un baiser du bout des lèvres et les conduisit vers le café en leur disant:
- Aujourd'hui vous êtes mes invitées !

 

 

 


12/11/2015
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Roman d'amour

UNE HISTOIRE ORDINAIRE...

instant magique au début d'une rencontre .

Ils se regardent avec attention, se frôlent ...

Devinant  sans vraiment se l'avouer, l'enjeu déjà  vital des ces gestes encore innocents .

Ils se parlent avec sincérité ,sans masques ,avec le regard , limpide et grave que seuls ont encore les enfants.

Ils vivent l'instant présent, ils se comprennent ...mieux ils s'entendent.

De secondes en minutes puis d'heures en jours au fil du temps qui passe  , l'amour simple de la vie qui les lie ,se transforme en amitié.

En un profond respect mutuel, chacun laissant  entrer l'autre dans son monde.

Son parfum si intense ,ses formes si généreuses tel une promesse deviennent réalité  a mesure que l'autre en prends conscience..

Ils partagent un secret ,ils partagent un sentiment, l'apaisement dans  la certitude..

Certitude que c'est lui ,certitude que c'est elle ,et que le voyage qu'ils entreprendront  sera un voyage avec un aller simple pour le grand amour .

Un jardin sans clôture pour y cultiver la joie ,la vie la sérénité et les mille couleurs de la liberté .

Tel fut sa promesse ,un soir.

Un regard long, direct ,et d'une profondeur sans limite il lui dit:

Si tu es cette personne ,prends ma main ,n'ai pas peur car tu n'es plus seule.

Poses avec moi un regard neuf d'amour sur le monde.

… Mais il n'est pas toujours aisé de quitter l'adolescence. Et même à présent qu'elle eut fêté son vingtième printemps, et qu'elle avait certes connu d'autres expériences d'amitiés. Que ce soit entre filles, ou avec les garçons, elle connaissait trop bien ces situations ambigües qui hésitent à devenir de l'amour, pour ne pas leur opposer son désir de liberté. Et pourtant, ce soir encore la mettait face à face à l'ambivalence affective. Et si pour des adolescents, il peut sembler important de pouvoir expérimenter cette forme de flirt amoureux qui promet une souffrance moins grande si la relation s'arrête: en revanche, elle se sentait néanmoins plus rassurée par cette amitié que tous deux vivaient depuis deux années consécutives que par la perspective d'une vie de couple… Alors elle craignait que cette belle histoire ne s'étiole à l'orée d'un autre Monde, lequel s'offrant à leurs cœurs tout juste adultes, par l'union prévisible de la chair et de l'âme que lui promettait son ami. Et d'ailleurs, elle doutait que l'idée idéalisée d'un autre avenir présentât (encore) le reflet d'une image réaliste.

Si tout son corps semblait déjà avoir prit sa décision ,sa tête semblait elle encore dans l'expectative d'une issue providentielle ,comme quasi divine ,qui la dispenserai de prendre la décision qui changerait irrémédiablement le cours de sa vie.

Elle aimait cette amitié si particulière ,ce don précieux de soi qui n'exige rien d'autre que le plaisir d'être ensemble et de partager sans conditions ...la liberté...

Que faire ? céder a la tentation charnelle..a l'amour..perdre un acquis ... pour mieux découvrir que l'amour peut être lui même porteur de promesses en avait -elle seulement envie ?? Elle se promit de ne pas prendre de décision ce soir...

Plus tout à fait adolescent, pas encore adulte, il avait pourtant déjà aimé bien des fois. Des filles à chaque fois, sauf une où c'était un garçon, efféminé, dans son physique, pas dans ses manières d'où la réaction agacé de ce dernier pas du tout attiré par les mâles.
En fait, il ne s'arrêtait pas d'aimer, une, deux filles par an, au hasard des rencontres et des circonstances. Il ne s'en rendait pas compte encore: il était une véritable machine à aimer, une "love machine". En réalité, il arrivait rarement à exprimer ses sentiments, surtout par crainte de l'indifférence ou des moqueries des copains, des copines, de tout le monde et surtout de la Juliette du moment. Oui, malgré son intelligence, son physique et sa sensibilité, il souffrait d'un sentiment infériorité qui le paralysait et l'enfermait souvent dans le silence.
Le jour où il la rencontra, beaucoup de choses commencèrent à changer en lui, à commencer par son attitude, respectueuse vue par lui et froide par les autres, envers les filles. Il faut dire que tout son comportement, son langage, dépassait - on pourrait dire "transcendait" voire ignorait- le clivage homme-femme. Après une longue période d'observation, durant laquelle son intérêt pour elle s'était surtout exprimé par les regards (ce dont elle s'était certainement rendue compte dès les premiers jours de leur brève première rencontre), il se mit à chercher assidûment sa compagnie en fréquentant les groupes de copains qu'elle préférait. Aidé par son charme naturel, dont il ne soupçonnait même pas la force, il se retrouvait imperceptiblement dans le petit groupe de jeunes ,trois garçons, lui compris,et une fille à être les plus proches d'elle.

Il se retrouvait embarqué dans un autre monde ou une autre dimension. Il ne vivait plus que par elle et pour elle. Mais qu'en était-il vraiment d'elle ?

Des signes pas encore des preuves lui donnaient de l'espoir. Mais cela n'étouffait pas une angoisse permanente de le torturer. Une angoisse née de la crainte d'être incompris et rejeté par elle.

. Comment pourrait elle le prendre au sérieux , lui l'amant d'un soir , qui ne semblait jamais se satisfaire d'aucune compagnie plus de quelques heures perdues ...

Il se surprenait a vouloir donner beaucoup plus qu'un instant éphémère, il se surprenait a vouloir lui donner tout ce qui jusqu'a présent ne semblait avoir aucun intérêt a ses yeux et qui grâce a elle devenait limpide et incroyablement concret...

Il fallait en avoir le coeur net,  il fallait trouver le moyen de l'approcher encore ,de s'approcher de sa vie...de devenir sa vie...

Qu'a cela ne tienne après des jours de réflexion il décide de la contacter sur leur réseau social..


28/10/2015
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